L’histoire de Fidel Castro n’est pas qu’un récit politique… c’est une masterclass de survie, de stratégie mentale et de leadership.
Cette nuit, pendant que certains dormaient…
Moi, j’étais plongé dans un livre sur Fidel Castro.
Et quelque chose m’a percuté violemment.
Pas une phrase.
Pas une idéologie.
Mais une question existentielle :
Comment un seul homme a-t-il survécu à 638 tentatives d’assassinat ?
Oui. Tu as bien lu.
638 fois des hommes ont tenté de le tuer.
CIA, mafias, opposants, espions, traîtres, poison, snipers, cigares piégés, stylos explosifs, servantes infiltrées…
Tout y est passé.
Et pourtant…
Il est mort vieux, sur son lit, de mort naturelle.
Mais qui était vraiment Fidel Castro ?
Un homme politique ? Un dictateur ? Un héros ?
Les opinions varient selon les camps.
Mais les faits restent les faits.
Fils d’un riche propriétaire terrien, diplômé en droit, il aurait pu vivre une vie bourgeoise.
Mais il a choisi le feu.
Il a renversé Batista. Il a résisté aux États-Unis. Il a tenu tête à 11 présidents américains.
Il a transformé Cuba en symbole de résistance mondiale, au point que même Mandela l’appelait “mon frère de combat”.
Mais ce n’est pas ça le plus fascinant.
Ce qui m’a frappé, c’est son mode de vie et sa psychologie.
Il changeait de domicile chaque nuit.
Il ne dormait presque jamais deux fois dans le même lit.
Il contrôlait son environnement à un niveau quasi militaire.
Il n’annonçait jamais ses déplacements à l’avance.
Il utilisait plusieurs imitateurs pour leurrer les espions.
Il avait plusieurs cuisiniers, plusieurs voitures identiques, et une obsession pour l’observation.
Mais surtout…
Il croyait en une force supérieure.
Pas forcément une religion classique.
Mais une connexion entre discipline, intuition et spiritualité guerrière.
Et maintenant, parlons aux Africains.
Vous voyez souvent les leaders comme des gens qui ont eu "la chance", "le soutien", ou "le pouvoir magique".
Mais combien d’entre vous peuvent vivre comme un homme traqué 24h/24 pendant 50 ans, sans jamais céder à la peur, sans fuir leur mission ?
Vous croyez que la sorcellerie bloque votre destinée ?
Mais Fidel, avec plus de 600 personnes qui voulaient sa mort, a défié toutes les malédictions, toutes les logiques.
Pourquoi ?
Parce qu’il avait ce que beaucoup d’Africains refusent de développer :
Une mentalité de stratège. Une discipline de fer. Une foi inébranlable en sa mission.
Ce que nous devons apprendre de lui :
La paranoïa stratégique est une force.
Il ne s'agit pas d’avoir peur. Il s’agit de prévoir tous les scénarios.
C’est ce qu’on appelle en business le “worst case scenario”.
Le pouvoir ne se garde pas avec l’émotion.
Il faut du sang-froid, du silence et de la vision.
Le charisme est une arme de guerre.
Castro parlait pendant 4h sans notes, et gardait une foule hypnotisée.
La préparation tue la peur.
Plus tu es préparé, plus tu es intouchable.
Il savait qu’il était une cible, donc il vivait comme un combattant, pas comme une victime.
Et vous, Africains ?
Vous dites que vos ennemis vous empêchent d’avancer ?
Que vos “haters” vous bloquent ?
Que la famille ne soutient pas ?
Fidel a survécu à l’empire le plus puissant de la planète.
Il ne s’est jamais plaint.
Il a aggravé son niveau de stratégie, chaque jour, chaque année.
Alors oui, Fidel n’était pas un saint.
Mais il avait ce que nos leaders manquent aujourd’hui :
Une discipline implacable
Un sens élevé du secret
Une obsession pour la survie
Une fidélité à son peuple (que tu sois d’accord ou pas, il est mort à Cuba, pas à Miami)
LEÇON DE VIE:
Si ton rêve n'est pas assez puissant pour que tu sois prêt à changer de lit chaque nuit, à surveiller chaque détail, à vivre dans le silence stratégique... alors tu n'es pas encore prêt.
Fidel était un homme, pas un dieu.
Mais il a vécu comme un soldat d’idées.
Et ça… ça force le respect.
Meguetan Info