Son empreinte continue de marquer, sept ans après sa mort, les efforts du pays pour consolider sa souveraineté et son indépendance, et l'amélioration permanente du système socialiste, face à l'hostilité des États-Unis, et l'intensification du blocus imposé par celle puissance depuis plus de 60 ans.
En entrant à La Havane le 8 janvier 1959, à la tête des forces rebelles qui ont vaincu la dictature de Fulgencio Batista (1952-1959), Fidel Castro était déjà une légende vivante, et depuis lors, il est devenu un paradigme du révolutionnaire latino-américain et mondial.
Sa sagacité politique, son prestige et sa solidarité, sa vocation latino-américaine et tiers-mondiste, lui ont permis de diriger la résistance cubaine contre l'empire le plus puissant de l'histoire pendant près de cinq décennies, et de se placer au centre des événements qui ont marqué le monde en le siècle dernier.
Selon Abdelaziz Bouteflika, président de l'Algérie de 1999 à 2019, Fidel possédait la rare capacité de voyager vers l'avenir, de le raconter plus tard, et - a-t-il déclaré – «aura sans aucun doute le mérite d'être inclus dans le panthéon de quelques hommes qui ont été à la fois des précurseurs et des acteurs dynamiques qui ont façonné le cours de notre monde».
Pour son frère de sang, d'armes et d'idéaux, le général d'armée Raúl Castro, Fidel était le fils le plus distingué de Cuba au XXe siècle, «celui qui nous a montré qu'il était possible de tenter la conquête de la garnison Moncada; qu'il était possible de transformer ce revers en victoire».
C'est le Fidel invaincu qui continue d'appeler les Cubains avec son exemple et avec la démonstration que tout obstacle, menace ou turbulence peut et sera surmonté dans notre ferme engagement à construire le socialisme à Cuba, ou ce qui revient au même, à garantir l'indépendance et la souveraineté de la patrie, a-t-il déclaré à cette occasion.
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