Paris, le 11 septembre 2025 — Cuba, en tant qu’État membre du Conseil exécutif de l’UNESCO, a participé activement les 10 et 11 septembre à la réunion du Groupe préparatoire de la 222e session du Conseil exécutif, au cours de laquelle les États membres ont examiné les principaux sujets qui orienteront les débats d’octobre prochain, notamment la situation financière complexe de l’Organisation.
L’un des points les plus débattus a été la situation budgétaire et de trésorerie pour 2025, ainsi que la préparation du projet de Programme et budget pour le biennium 2026-2027 (43 C/5). Les États membres ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact des gels budgétaires sur la mise en œuvre des programmes et le moral du personnel, ainsi que sur la nécessité de préserver les opérations sur le terrain et les priorités mondiales, en particulier en Afrique et dans les petits États insulaires en développement (PEID).
La question a revêtu une importance particulière à la suite du retrait des États-Unis de l’UNESCO, l’un des principaux contributeurs financiers, ce qui pose de nouveaux défis pour garantir la durabilité et la prévisibilité du budget sans alourdir la charge des autres États membres. Dans ce contexte, plusieurs pays ont souligné qu’il ne serait ni responsable ni viable que les États restants compensent les contributions impayées et ont appelé à la mise en place de mécanismes transparents pour l’affectation d’éventuels excédents ou ajustements budgétaires.
Au cours des débats, l’accent a également été mis sur le maintien de l’efficacité administrative, de la planification stratégique et de la responsabilité, ainsi que sur le renforcement des capacités régionales et de la coordination entre les bureaux hors siège et le Siège. Les États membres ont convenu de la nécessité de disposer d’informations financières détaillées avant l’approbation du budget lors de la prochaine session du Conseil exécutif, prévue à l’automne.
La Délégation permanente de Cuba auprès de l’UNESCO a réaffirmé son engagement en faveur d’une gestion financière transparente et équitable, garantissant la protection des programmes prioritaires et de la mission de l’Organisation, tout en soutenant une approche multilatérale pour relever les défis posés par la conjoncture budgétaire actuelle.
