Discours prononcé par l'ambassadeur Juan Antonio Fernández Palacios lors de la cérémonie commémorative du 72e anniversaire de l'attaque des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes

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Chers collègues, ambassadrices et ambassadeurs, et représentants diplomatiques des nations sœurs du Venezuela, du Nicaragua et de la Bolivie, membres des mouvements sociaux et de solidarité avec Cuba, compatriotes cubains résidant en Belgique :

Merci beaucoup de nous accompagner dans cette célébration de la Journée de la Rébellion nationale. La signification historique du 26 juillet 1953 est, je crois, largement connue et a été soulignée par plusieurs orateurs. Je voudrais simplement rappeler la valeur symbolique que cette date revêt pour les Cubains.

Le 26 juillet est un jour de joie pour les succès obtenus, de reconnaissance pour les efforts déployés afin d’atteindre des objectifs plus ambitieux en matière de développement économique et social du pays, et une fête populaire qui s’étend sur toute notre géographie. C’est aussi un moment de bilan et de projection vers l’avenir, nourri par la conviction révolutionnaire que nous pouvons toujours faire plus et que nous pouvons faire mieux.

Ce sont des temps difficiles pour les Cubains en raison de l’offensive yankee qui s’intensifie avec le renforcement du blocus criminel, l’inclusion injuste de Cuba sur la liste fallacieuse des États parrains du terrorisme, et une campagne maladive d’intoxication à travers les plateformes numériques. Face à cela, chaque commémoration du 26 juillet témoigne qu’ils n’ont pas réussi à briser la volonté de notre vaillant peuple et qu’ils échoueront éternellement dans leurs tentatives dépassées de faire dérailler la Révolution. Comme l’a récemment déclaré le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez : « La reddition n’a jamais été une option. »

Le même esprit de rébellion qui a poussé la Génération du Centenaire à se lever contre le tyran Batista est celui qui nourrit aujourd’hui la résistance des Cubains face aux assauts de l’actuelle administration impériale. Dans cette bataille, nous ne sommes pas seuls. Nous pouvons compter sur des amis comme vous partout dans le monde, et sur nos compatriotes vivant à l’étranger qui, guidés par un noble sentiment de solidarité, nous tendent la main et nous encouragent par leur soutien, ce dont nous leur sommes profondément reconnaissants.

Permettez-moi de conclure en évoquant le Leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, lorsqu’il a dit : « …jamais un peuple n’a eu des choses aussi sacrées à défendre, ni des convictions aussi profondes pour lesquelles lutter, au point de préférer disparaître de la surface de la Terre plutôt que de renoncer à l’œuvre noble et généreuse pour laquelle de nombreuses générations de Cubains ont payé le prix élevé de nombreuses vies de leurs meilleurs fils. »

Nous sommes ici et nous resterons ici — debout, combattant — jusqu’à la victoire, toujours !

Merci beaucoup.

(EmbaCuba Bélgica)

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