Il y a 60 ans, le peuple cubain a décidé de choisir son destin. Depuis, Cuba est soumise à un blocus génocidaire de la part des États-Unis, qui n’ont que faire du droit à l’autodétermination, universellement reconnu et l’un des fondements de la charte des Nations Unies.
Le blocus infligé à l’Île affecte tous les secteurs : santé publique, éducation, culture, de sorte qu’aucune sphère de la vie quotidienne n'échappe à son impact négatif, ce qui entrave le développement intégral du pays.
Depuis 1992, à la demande de Cuba, l’assemblée générale des Nations Unies se prononce pour la levée de ce blocus injuste et illégal et ces dernières années à la quasi-unanimité des pays membres des Nations-Unies. Malheureusement, cette Résolution étant non contraignante, aucune mesure n’est prise pour y mettre fin.
Se comportant en maîtres du monde, les États-Unis maintiennent ce siège criminel, et l’ont même aggravé depuis l’arrivée de Trump et sa clique, sans réaction réellement efficace de la part de la communauté internationale.
Au cours des derniers mois, l’activation du Titre III de la loi Helms Burton permet, entre autres, de renforcer à l’échelle mondiale la traque des transactions financières cubaines et des opérations bancaires et de crédit avec Cuba, causant de graves préjudices à l’économie du pays.
Depuis 1996, les présidents étasuniens successifs n’avaient pas osé appliquer cette mesure qui avait soulevé l’opposition de l’Union européenne, du fait qu’elle violait les normes et les principes du Droit International, contrevenait aux règles du Commerce international et des relations économiques et portait atteinte à la souveraineté d'autres États... (Lire la suite)
