Paris, le 6 juillet 2025. Une délégation cubaine participe à la 47e session du Comité du patrimoine mondial, qui se tient au siège de l’UNESCO du 6 au 16 juillet, en sa qualité d’État partie à la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel.
Au cours du débat consacré aux activités du Centre du patrimoine mondial et à la mise en œuvre des décisions du Comité, Cuba a partagé ses expériences nationales en matière de préservation et de gestion durable de son patrimoine culturel et naturel.
La délégation cubaine a souligné l’adoption par l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de la Loi générale sur la protection du patrimoine culturel et naturel, un jalon qui renforce les mécanismes de conservation et favorise la participation active des communautés et des professionnels du secteur. Elle a également présenté les progrès réalisés dans la préparation du dossier de proposition du Système récifal des Caraïbes cubaines, qui comprend des écosystèmes marins à haute biodiversité actuellement menacés par l’élévation du niveau de la mer et le blanchissement des coraux.
Dans son intervention, la délégation a mis en avant l’importance de renforcer la coopération internationale dans le domaine de la conservation du patrimoine, déclarant :
« Notre pays, avec neuf sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et plus de 400 monuments nationaux, continue de déployer des efforts considérables pour protéger son patrimoine culturel et naturel. Un jalon récent est l’adoption de la Loi générale sur la protection du patrimoine culturel et naturel, qui renforce la gestion durable au bénéfice des professionnels du patrimoine et des communautés. »
Cuba a également réaffirmé son ferme engagement envers les principes de la Convention de 1972 et a souligné la nécessité de stratégies efficaces et adaptées aux contextes locaux pour sauvegarder le patrimoine dans les petits États insulaires en développement (PEID), un groupe qui bénéficie d’une attention particulière de la part de l’UNESCO.
La délégation a appelé à une plus grande solidarité internationale face aux défis mondiaux qui menacent le patrimoine de l’humanité, condamnant les conflits armés qui mettent en péril les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. À cet égard, Cuba a dénoncé le génocide contre le peuple palestinien à Gaza et l’agression en cours contre la République islamique d’Iran, ainsi que le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis, qui limite gravement l’accès du pays aux ressources et technologies indispensables à la protection et à la restauration de son patrimoine.
La délégation cubaine était composée de Nilson Acosta Reyes, vice-président du Conseil national du patrimoine culturel et point focal culturel ; Aylem Hernández Ávila, directrice adjointe du Centre national des aires protégées et point focal naturel ; et Laura Álvarez Delgado, troisième secrétaire de la Délégation permanente de Cuba auprès de l’UNESCO.
Le Comité du patrimoine mondial, composé de 21 États parties, examine au cours de cette session 30 nouvelles candidatures ainsi que l’état de conservation de 248 sites, dont 56 inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Cuba a réitéré son engagement indéfectible à continuer de travailler avec tous les États parties et l’UNESCO afin de préserver, protéger et transmettre son patrimoine culturel et naturel aux générations futures.
