Paris, le 28 mai 2025. L’Ambassadrice María de Carmen Herrera Caseiro, Représentante permanente de Cuba auprès de l’UNESCO, est intervenue lors d’une séance d’échange informel entre les membres du Conseil exécutif de l’UNESCO et M. Guy Ryder, Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires politiques, au sujet de l’initiative « ONU 80 », lancée par le Secrétaire général António Guterres.
Organisée au siège de l’UNESCO à Paris, la réunion faisait suite à la décision adoptée lors de la 221e session du Conseil exécutif, encourageant la participation active de l’Organisation à l’initiative ONU 80, en mettant en avant la valeur de ses cadres normatifs, de ses réseaux mondiaux et de son expertise intersectorielle comme atouts essentiels pour contribuer à la réforme du système multilatéral.
Au cours de l’échange, M. Ryder, qui dirige le groupe de travail international chargé de faire avancer l’initiative, a présenté les grandes orientations stratégiques du processus, axées sur trois piliers : la révision des mandats, l’efficacité institutionnelle et la rationalisation financière. L’initiative vise à adapter le système des Nations Unies aux défis contemporains et à restaurer la confiance dans le multilatéralisme, dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques et les difficultés financières.
Dans son intervention, l’Ambassadrice cubaine a réaffirmé le soutien de Cuba aux efforts visant à renforcer l’efficacité et l’efficience du système multilatéral. Elle s’est également intéressée à la transparence du processus, à la composition du groupe de travail, aux critères de sélection et au calendrier prévu. Elle a souligné que tout processus de réforme doit préserver le caractère intergouvernemental de l’Organisation des Nations Unies et être guidé par la participation pleine et entière des organes directeurs de chaque entité du système.
La délégation cubaine a soutenu la nécessité d’un lien étroit entre les États membres et le processus de réforme, ainsi que la nécessité de garantir l’équité en matière de représentation et de participation de tous les pays, y compris ceux en développement. Elle a également appuyé les préoccupations exprimées concernant les mécanismes permettant à l’UNESCO de contribuer selon ses spécificités d’agence spécialisée, et la manière dont ses apports seront intégrés dans les décisions finales.
Par son intervention dans cet échange important, Cuba réaffirme son engagement en faveur du renforcement du multilatéralisme et sa volonté de contribuer de manière constructive aux processus de réforme visant à garantir un système des Nations Unies plus efficace, inclusif et axé sur le développement durable.