New York, le 30 octobre. Une fois de plus, la majorité des pays membres des Nations Unies a voté en faveur de la Résolution exigeant la fin du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis.
La communauté internationale a voté avec 187 voix pour, deux contre (États-Unis et Israël) et une abstention (Moldavie), une revendication conforme aux principes inscrits dans la Charte des Nations Unies, laquelle a été adoptée depuis plus de 30 ans à l'Assemblée générale, même si rien n'a changé dans la politique mise en œuvre par la Maison-Blanche.
Le consensus des messages envoyés par les représentants des pays à New York le 30 octobre a signalé le blocus comme l'une des limitations pour que Cuba avance pleinement dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable, dans la reprise économique et les relations commerciales à l'échelle mondiale, et dans les politiques internationales.
Dans une réponse publique, Ernesto Soberon Guzman, représentant permanent de Cuba auprès des Nations Unies, a déclaré que si le gouvernement des États-Unis respectait la Charte et le Droit international, il se conformerait aux résolutions adoptées par l'Assemblée générale, exigeant que cesse la violation flagrante contre Cuba.
Du 1er mars 2023 au 29 février 2024, le blocus étasunien a causé à Cuba des dommages matériels d'une valeur de plus de 5 milliards de dollars, soit une augmentation de 189,8 millions de dollars par rapport au chiffre indiqué dans le rapport précédent.
Si l'on tient compte de la fluctuation du dollar face à l'or sur le marché international, a souligné le ministre cubain des Relations extérieures, les dommages accumulés pendant plus de 60 ans d'application de cette politique s’élèvent à plus de 1 499, 71 milliards de dollars.