« Cuba a le droit de vivre sans blocus, elle a le droit de vivre en paix, tout le monde serait meilleur sans blocus, les États-Unis seraient un meilleur pays s’ils ne nous soumettaient pas à un blocus, le monde serait meilleur sans le blocus contre Cuba », a déclaré, le 19 octobre, le membre du Bureau politique et ministre des Relations extérieures de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, lors de la présentation à la presse du rapport Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba (août 2021-février 2022).
Il a dénoncé le fait que le blocus n'est pas nouveau, mais qu’il a été perfectionné, de manière chirurgicale, en prenant comme cible les principales sources de revenus du pays, cherchant impitoyablement à augmenter son impact sur la vie quotidienne de notre population.
Il a révélé que, au cours des 14 premiers mois de l'administration de Joe Biden, les dommages causés par cette politique se sont élevés à 6, 364 milliards de dollars, ce qui constitue un record absolu.
Il a souligné que le blocus est l'élément central qui définit la nature de la politique des États-Unis à l’égard de Cuba. Et la politique de Biden est malheureusement et invariablement la même politique républicaine.
Et de poursuivre que le blocus porte préjudice à chaque famille cubaine, aux Cubains vivant aux États-Unis, aux citoyens étasuniens, ainsi qu'aux personnes et aux entreprises du monde entier.
Face à ces adversités, a-t-il dit, notre pays ne s'arrête pas, ne cesse de se renouveler, et nous ne renoncerons jamais à notre projet de justice sociale.