Niamey, 29 novembre 2024.- L'une des chaudes après-midi de Niamey a été l’occasion propice à la rencontre entre les chefs des missions de la République de Cuba et du Royaume de Belgique, Alexis Peña Orozco et Erik de Maeyer. Le dialogue a commencé en rappelant le passage de quelques 123 ans de relations diplomatiques entre les deux nations et près de deux siècles d'installation du premier représentant du Royaume de Belgique à La Havane, consacré principalement aux affaires consulaires et commerciales, ainsi que le séjour du diplomate insulaire prés de la nation européenne, où il a occupé pendant plusieurs années le poste de chef du bureau consulaire à Bruxelles.
Les questions commerciales et éducatives ont occupé une place dans le dialogue, après leur augmentation notable depuis 2015 avec le développement de différents aspects de la coopération scientifique, technique et éducative entre les universités cubaines et fondamentalement l'Université catholique de Louvain et l'Université libre de Bruxelles le système d'enseignement supérieur de l'île a été lié à d'autres comme l'Université de Gand, grâce au soutien offert par le Conseil universitaire flamand et aux initiatives soutenues par l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES).
Le diplomate insulaire a apporté d'autres informations au débat sur les échanges culturels fructueux dans les deux sens, en soulignant la participation de jeunes artistes cubains au Concours Musical International Reine Elizabeth, considéré comme l'un des concours les plus prestigieux pour jeunes instrumentistes de violon classique, violoncelle et piano.
Un remerciement express à l'ambassadeur de Belgique, a offert l'homme des Caraïbes, en plaidant pour le vote toujours favorable à Cuba de la résolution qui, depuis 1992, a été présentée par la diplomatie cubaine devant l'Assemblée générale des Nations Unies contre le blocus et a également fait une esquisse des conditions économiques difficiles dans lesquelles vit la population cubaine après la pandémie de Covid-19, des conditions météorologiques changeantes résultant du changement climatique, du renforcement des sanctions économiques, financières et commerciales et l'inclusion de Cuba parmi les pays qui parrainent le terrorisme. Un fait dont le Département d’État et ses fonctionaires savent très bien qu’il s’agit d’un autre crime contre l’île.
Ambassade de Cuba – Niger