(Dakar, 26 avril 2024) Les industries culturelles et créatives du système culturel cubain ont été présentées ce vendredi à l'ambassade de la plus grande des Antilles dans cette capitale, devant des cadres, producteurs, hommes d'affaires et représentants d'institutions, tous liés au secteur.
Ils ont été reçus par l'Ambassadeur Maydolis B. Sosa Hilton et son équipe, l'Ambassadeur Babacar Sané Ba, Directeur des Partenariats et de la Promotion Economique Culturelle au Ministère de l'Intégration Africaine et des Affaires Etrangères et Omar Badiane, Directeur du Patrimoine Culturel au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Yarisell Duthil, spécialiste de la Direction du développement des industries culturelles et de la coopération internationale du Ministère cubain de la Culture, a accueilli virtuellement les participants et les a informés des dernières interactions avec les délégations et les acteurs sénégalais en visite à Cuba, ce qui nous permet d'affirmer que ce pays d'Afrique de l'Ouest maintient une pleine présence parmi les missions bilatérales dans un secteur si important pour la satisfaction de nos peuples.
La présentation à l'ambassade s'est concentrée sur la capacité organisationnelle du système des institutions cubaines à stimuler, diffuser et commercialiser des biens et des services, où le talent de ses créateurs génère visibilité, authenticité et, bien sûr, ressources.
Cuba, a-t-on dit à propos des principales forces, a préparé, depuis le triomphe de la Révolution, un capital intellectuel très riche, où, quel que soit le lieu où l'événement artistique a lieu, il obtient une résonance nationale et internationale.
La préservation et la reproduction du patrimoine matériel et immatériel, la protection de la propriété intellectuelle, la manière dont les entreprises sont articulées à leurs fonctions pour que le secteur industriel contribue directement à un bien spirituel accessible à tous, se sont ajoutées aux actions indéniables qui donnent de la vitalité aux industries culturelles.
Cuba transforme ainsi l'acte créatif en un produit culturel dont la valeur, d'un point de vue commercial, a des répercussions sur le Programme National de Développement Économique et Social du gouvernement à l'horizon 2030.
Parmi les produits et services qui ont suscité le plus d'intérêt, on peut citer la musique, les arts visuels, le patrimoine, le cinéma, l'éducation et la formation, les présentations artistiques, etc.
De même, les participants ont pu se faire une idée de la programmation culturelle et des événements spécialisés dans les thèmes et les disciplines artistiques, qui se déroulent tout au long de l'année et ont une portée locale, nationale et internationale, sans oublier les aspects transcendants tels que la collaboration, la chaîne de production et les relations de plus en plus solides avec les formes de gestion non étatiques.
De même, il a été expliqué comment la stimulation de l'investissement étranger permet de mieux remplir les missions pour lesquelles chaque entreprise et institution a été créée, selon des formules qui vont au-delà des sociétés commerciales dites à capital propre.
Tant les entreprises leaders en termes de substitution des importations que celles qui se distinguent par leur niveau de spécialisation et leurs produits exclusifs contribuent à la satisfaction de chaque structure culturelle, grâce à un système de contributions qui permet à d'autres programmes qui ne génèrent pas de revenus d'accéder à un capital suffisant pour remplir leur mission sociale, éducative et culturelle-communautaire.
L'existence des franchises "Casa de la Música" (Maison de la Musique) de l'Empresa de Grabaciones y Ediciones Musicales, EGREM ; et "Sandunga" d'ARTex, a suscité l'intérêt des experts réunis, compte tenu des capacités de ces modèles d'affaires à rapprocher les Sénégalais des unités artistiques (orchestres), ou des biens de grande valeur comme la discographie, la littérature, les arts plastiques, l'artisanat, les instruments de musique, les confections textiles, etc.
Le cadre était propice pour que les personnes présentes interagissent autour de leurs intérêts et motivations respectifs par rapport à la culture cubaine, où le désir de se rapprocher d'une idiosyncrasie qui est en soi une manifestation de la diaspora a prévalu.
M. Sosa Hilton a salué toute initiative en ce sens, qui serait non seulement bénéfique pour nos peuples, mais aussi une juste célébration des 50 ans de relations bilatérales en 2024. (EmbaCuba Sénégal)
