Mots du Chargé d'Affaires a.i. de la République de Cuba à Ouagadougou, Burkina Faso, Alexis Peña Orozco, à l'occasion du 65e anniversaire du Triomphe de la Révolution cubaine.

Mots du Chargé d'Affaires a.i. de la République de Cuba à Ouagadougou, Burkina Faso, Alexis Peña Orozco, à l'occasion du 65e anniversaire du Triomphe de la Révolution cubaine.

Membres du corps diplomatique accrédités au Burkina Faso

Fonctionnaires internationaux

Membres de la Brigade Médicale Cubaine

Anciens diplômés à Cuba

Amis à tous,

 

Dans quelques heures, nous arrivons au sixième-cinquième anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine, un chemin entrepris depuis « La Demajagua » par Carlos Manuel de Céspedes et suivi avec un esprit renouvelé par Máximo Gómez, Antonio Maceo et José Martí, à la suite de la politique anti-impérialiste et luttes pendant 58 ans de pseudo-république avec l'étape marquée par l'empreinte du jeune avoca,  Fidel Castro avec l'assaut de la caserne Moncada, le yacht Granma, la guérilla dans la Sierra Maestra, jusqu'à l'aube du 1er janvier 1959, quand son offensive contre le régime de Fulgencio Batista, dont l'armée tombe aux mains des rebelles dirigés par Ernesto 'Che' Guevara, lors de la bataille de Santa Clara.

La Révolution cubaine est un événement qui a marqué l’histoire, non seulement de Cuba, des Amériques et du monde. L'île à survécu à la politique des États-Unis, qui a été historiquement le facteur le plus important pour déterminer le caractère des relations bilatérales, en particulier depuis 1959, en raison du recours continu à des sanctions économiques et politiques regroupées sous le nom de blocus (embargo en langage politique américain). S’il est possible de qualifier cela de « politique », qui s’est intensifié ces dernières années comme un véritable génocide, entrepris par le républicain Donald Trump, et poursuivi, presque sans fixer d’autres lignes directrices, par le démocrate Joe Biden.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a décrit Cuba il y a quelques années comme un exemple de « résistance et de dignité devant le monde ».

Parmi les événements politico-diplomatiques et sociaux de l’année dernière à Cuba, nous ne pouvons manquer de mentionner:

La célébration du Sommet des chefs d'État du Groupe des 77 et de la Chine, que Cuba, dans sa présidence pro tempore, a élevé au rang de lignes stratégiques les sentiments d'amitié, de solidarité et de fraternité entre les peuples qui composent plus des trois quarts de l'humanité. La responsabilité du gouvernement cubain est l'une des principales expressions de la politique étrangère cubaine et ce qui a conduit au déplacement du président Miguel Díaz-Canel Bermúdez pour 17 visites présidentielles dans 14 pays. Citons notamment le succès de la diplomatie multilatérale cubaine à l'Assemblée générale des Nations Unies lors de la 78e période de sessions, au Sommet sur le changement climatique tenu à Dubaï et au IIIe Sommet UE-CELAC 2023, tenu à Bruxelles, en Belgique.

D'autres jalons de la diplomatie cubaine ont été l'élection comme membre du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, malgré les fortes campagnes orchestrées par le Département d'État nord-américain, et les résultats obtenus lors de l'Examen périodique universel sur cette question, avec le soutien d'un tribunal contre le blocus économique, commercial et financier de Cuba, une politique qui a été une fois de plus rejetée par la quasi-majorité absolue des membres de l'Assemblée générale, comme cela se produit depuis 32 ans, disqualifiant la politique cruelle de sanctions extraterritoriales dans la plus haute organisation multilatérale.

La Conférence Nation et Émigration, à La Havane, en octobre, qui a accueilli près de 400 Cubains résidant à l'étranger, a été un exemple de la continuité du chemin parcouru par le commandant en chef, Fidel Castro, avec le dialogue avec des 55 jeunes Cubains en 1978. Le Burkina Faso, a participé avec une déléguée, la jeune Sarha Pérez Lingani, qui a même eu l'occasion de dialoguer avec le président cubain, un fait qui a été reconnu ici, à ses proches lors des activités réalisées en hommage au septième anniversaire de la disparition physique de Fidel Castro.

L'année 2023 a été une année de visites pour Cuba au plus haut niveau, avec des voyages de présidents, de premiers ministres, de sénateurs américains, de délégations de haut niveau de pays comme la Russie, la Chine, le Vietnam, la Serbie, l'Inde et l'Angola; du Burkina Faso, il faut souligner la participation du Ministre d'État, Bassolma Bazié, au Sommet G77 plus Chine; entre autres.

Cette année est également marquée par le combat de personnalités internationales et d'organisations de solidarité qui n'ont cessé, chaque dernier week-end de chaque mois, d'élever la voix pour Cuba contre le blocus; ainsi que son inclusion dans la liste absurde, arbitraire et unilatérale des pays soutenant le terrorisme, autrefois orchestrée par le Département d’État.

Cette année a également été riche en activités développées par la Mission d'État cubaine au Burkina Faso, pour lesquelles nous avons eu la participation toujours active de l'ASAC-BF, du Centre d'Etudes Thomas Sankara et du Club d'Espagnol de l'Université Joseph Ki-Zerbo.

Une mention spéciale à l'ambassadeur du Nicaragua, mon collègue Luis Andino Paíz, qui, en seulement deux mois depuis son arrivée dans le pays des homme íntegres, a laissé sa marque de solidarité et amitié entre nos deux peuples.

Merci à tous pour votre participation à cette fête du Nouvel An et de l'anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine.

 

Vive l’amitié entre les peuples de Cuba et du Burkina Faso

Patria o Muerte !

Venceremos !

Patrie ou la mort !

Nous Vaincrons !

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