La Havane, le 27 juin 2025. Pendant des mois, le Secrétaire d’État des États-Unis a mené une opération visant à transformer une éminente membre de sa liste de salariées défenseurs du blocus et de l’agression contre Cuba en une prétendue experte impartiale en droits de l’homme.
En dépit de la position digne, courageuse et légitime de nombreux gouvernements de Notre Amérique, les multiples pressions et menaces, incluant le chantage consistant à réduire les budgets de programmes de coopération dans l’hémisphère, ont abouti à l’élection, par une marge étroite, de la notoire mercenaire Rosa María Payá Acevedo comme Commissaire de la Commission interaméricaine des droits de l’homme.
Cependant, les efforts du Secrétaire d’État, qui a fait de l’opération de blanchiment du dossier de la candidate une priorité de son Département, n’ont pas effacé le honteux parcours de la nouvelle Commissaire, marqué par son soutien aux coups d’État, son recours au mensonge et sa promotion d’interventions militaires ainsi que de politiques de guerre économique dans la région.
Comme l’a confirmé le Panel indépendant chargé d’évaluer les candidatures aux organes du Système interaméricain des droits de l’homme, Payá Acevedo « a démontré une connaissance limitée des normes, de la jurisprudence ou de la doctrine internationale des droits de l’homme » et son activité politique « peut mettre en doute l’apparence d’indépendance aux yeux d’un observateur raisonnable ».
Le Centre pour la recherche économique et sur les politiques a publié un rapport spécial sur cette candidate, soulignant que « le parcours public de Mme Payá démontre un mépris répété pour les droits de l’homme et pour le droit international en la matière », et qu’elle a diffusé « de la désinformation sur des gouvernements d’États membres de l’OEA ».
Le Secrétaire d’État, avec son obsession délirante contre Cuba et son mépris pour Notre Amérique, parvient ainsi à imposer l’une de ses employées favorites pour défendre des politiques de coercition universellement rejetées.
De tels faits démontrent que les relations hémisphériques nécessitent une transformation en profondeur. La Commission interaméricaine des droits de l’homme est actuellement utilisée par le Secrétaire d’État des États-Unis dans le cadre de sa campagne immorale contre la coopération médicale que Cuba offre. À cette fin, et de manière inédite, il a exigé que tous les États membres de l’OEA répondent à un questionnaire détaillé sur les accords qu’ils entretiennent ou ont entretenus avec Cuba en matière de coopération dans le domaine de la santé, une requête que beaucoup considèrent comme sans précédent et attentatoire à la souveraineté des États.
Cuba réaffirme qu’elle ne reconnaît, ni ne reconnaîtra, aucune autorité morale ou légale à l’OEA ni à aucun de ses fonctionnaires ou organes subsidiaires ou autonomes.
(Cubaminrex)
