Le 7 décembre, le Journal officiel de la République de Cuba a publié la résolution 19/2023 du ministère de l'intérieur, qui fait référence à la liste nationale des personnes et entités ayant fait l'objet d'enquêtes criminelles et recherchées par les autorités cubaines pour leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation, le financement, le soutien ou la commission d'actes perpétrés sur le territoire national ou dans d'autres pays.
Les affaires judiciaires ouvertes correspondent à la réalisation d'agressions contre des hôtels et d'autres centres touristiques de La Havane, à l'infiltration le long des côtes pour mener des actions violentes, à des attaques contre le président de la République et d'autres fonctionnaires, ainsi qu'à la promotion de manœuvres militaires contre Cuba, ainsi qu'aux responsables de l'incitation, de l'organisation et du financement d'actions qui affectent l'ordre social à Cuba, par le biais d'actes violents contre des fonctionnaires et le fonctionnement normal d'entités, notamment Santiago Álvarez Fernández Magriñá, Ramón Saúl Sánchez Rizo, Ana Olema Hernández, William Cabrera González, Michel Naranjo Riverón et Eduardo Arias León. Y figurent également Yamila Betancourt García, Alexander Otaola Casal, Orlando Gutiérrez Boronat, Eliecer Ávila, Liudmila Santiesteban Cruz, Manuel Milanés Pizonero, Alain Lambert Sánchez (Paparazzi cubain) et Jorge Ramón Batista Calero (Ultrack).
Elle souligne leur participation à des actes de sabotage et à d'autres actions punissables, par le biais du recrutement de personnes dans l'espace numérique, ainsi que l'apparition dans le document d'Alexander Alazo Baró, objet du dossier d'enquête 27/2020, ouvert pour l'attaque à l'arme à feu de l'ambassade de Cuba aux États-Unis. La base juridique de la mesure se trouve dans la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la prévention et la lutte contre le terrorisme et son financement, dans le code pénal cubain, ainsi que dans le décret-loi 317 du Conseil d'État et la résolution 16 du ministre de l'intérieur, pour la détection et la lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme, la prolifération des armes et les mouvements de capitaux illicites.