Bruno Rodríguez Parrilla, ministre cubain des affaires étrangères, a reconnu aujourd'hui sur Twitter que la gestion par le gouvernement américain des relations migratoires avec Cuba à des fins politiques, ainsi que la pression économique maximale, stimulent la migration irrégulière.
Par le biais de son compte officiel sur le réseau social, le ministre cubain des affaires étrangères a souligné que ces facteurs contribuent également à la traite des êtres humains et au crime organisé qui y est associé, avec de graves conséquences.
"La gestion par le gouvernement américain des relations migratoires avec #Cuba à des fins politiques, ainsi que la pression économique maximale, constituent des incitations à la migration irrégulière, au trafic d'êtres humains et au crime organisé associé, avec de graves conséquences", a-t-il publié.
Lors de son intervention au premier Forum international d'examen des migrations, qui a eu lieu à New York en mai dernier, Cuba a dénoncé le fait que le renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à l'île provoque le découragement des Cubains face aux privations et aux besoins qu'il provoque, et constitue un stimulant pour l'émigration irrégulière.
La nation caribéenne a également dénoncé le fait que les États-Unis n'ont pas respecté, au cours des quatre dernières années, leur obligation légale d'accorder pas moins de 20 000 visas par an, conformément aux accords de migration conclus entre les deux pays.
La plus grande des Antilles a réitéré à de multiples occasions son engagement envers les objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Source : CubaSí