Une fois de plus, les États-Unis s'en prennent à Cuba. Le 1er mars 1982, Ronald Reagan plaçait Cuba sur la liste des « pays soutenant le terrorisme », accusant le pays de soutenir des mouvements de libération en Afrique et en Amérique latine. Barack Obama, le 29 mai 2015, a retiré Cuba de la liste, dans une période de rapprochement diplomatique.
Mais Donald Trump l'a réinscrit sur la liste le 11 janvier 2015. Cette fois, sous prétexte que Cuba apportait son soutien aux FARC de Colombie et au gouvernement bolivarien du Venezuela.
Aujourd'hui, l'administration de Joe Biden a retiré Cuba de la liste le 11 janvier 2025, mais le nouveau président Donald Trump est revenu sur cette mesure hier soir et l'a réinscrite sur la liste.
Tous ces changements montrent que Cuba est prisonnière de l'agenda électoral et politique des États-Unis. Que tout ce que Biden a fait ou visité le mois dernier sera contré par Trump.
Cuba ne sponsorise pas le terrorisme et ne l'a jamais fait. En revanche, depuis 1947, les États-Unis ont renversé des gouvernements légitimes ou mené plus de 100 grandes opérations secrètes, assassinats de dirigeants, création et gestion de prisons illégales et de centres de torture, guerres et invasions.
Nous exigeons la fin du blocus, des sanctions et des campagnes de diffamation, autant d'actions illégales au regard du droit international. Nous attendons au contraire des nouvelles autorités américaines qu'elles ouvrent la voie à la compréhension et à la coopération avec les États-Unis.
(EmbaCuba Bélgica)