New York, le 29 octobre 2025 – Ni les pressions, ni les manœuvres trompeuses de l'empire, ni la toxicité des plateformes numériques et des médias oligarchiques n'ont pu occulter la force de la vérité cubaine, reconnue ce mercredi à l'ONU par 165 pays exigeant la levée immédiate et définitive du blocus économique, financier et commercial imposé par les États-Unis à notre pays.
Pour la trente-troisième fois consécutive, la dignité cubaine a triomphé en séance plénière de l'Assemblée générale des Nations Unies, tandis que la délégation américaine, prisonnière de son propre labyrinthe d'erreurs et de contradictions, s'est retrouvée isolée.
Lors de la présentation du projet de résolution A/80/L.X, intitulé « Nécessité de mettre fin à l’embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique à Cuba », le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé le discours infâme, menaçant, arrogant, mensonger et cynique du nouveau représentant permanent des États-Unis, ainsi que le recours brutal et sans précédent à la pression, à la coercition et aux manœuvres sournoises par le Département d’État pour contraindre les nations souveraines à modifier leur vote sur la résolution contre l’embargo.
Il a illustré par des exemples les dommages causés par l’embargo qui, rien qu’entre le 1er mars 2024 et le 28 février de cette année, ont engendré des pertes matérielles d’environ 7,5561 milliards de dollars pour Cuba. « Cet impact est comparable au produit intérieur brut nominal d’au moins 30 pays, y compris ceux représentés ici, selon les données de la Banque mondiale. »
La journée de Cuba aux Nations Unies mercredi a démontré que la politique de blocus existe bel et bien, que le monde la rejette et que, comme l'a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez, « Cuba ne capitulera pas », continuera de dénoncer l'infamie et les abus, et exercera résolument son droit de décider de son propre destin.
Cubaminrex