Victoria de Cuba en Naciones Unidas aísla una vez más a EE.UU

La Havane, 23 de junio de 2021.-  Le document proposé intitulé « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba » a été adopté par consensus.

Après avoir pris connaissance des résultats du vote, le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a posté sur son compte Twitter : « 184 voix pour, 2 contre et 3 abstentions. C'est ainsi que le monde réagit à la juste revendication cubaine. Cela fait déjà 28 ans que le monde rejette le blocus. Les bloqueurs sont à court d'arguments. Ceux qui sont solidaires renforcent leur soutien. À bas le blocus ! »

Dans un second message, il a ajouté : « Nous sommes revenus et reviendrons à l'Assemblée générale de @ONU_es, tant que le blocus existera. Parce que nous respectons la communauté internationale, autant que l'empire l'ignore et lui manque de respect. À bas le blocus !

Le membre du Bureau politique du Parti et ministre des Relations extérieures de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, a posté quant à lui : « 184 pays contre le blocus ! Une fois de plus, depuis les Nations Unies, le monde dit NON à l'agression et aux politiques ratées des États-Unis contre Cuba. C'est une grande victoire pour le peuple cubain, pour la justice et la vérité. »

Lors de son discours devant l'Assemblée générale, le chef de la diplomatie cubaine a dénoncé le fait que les États-Unis se soient servis du virus comme allié dans leur guerre non conventionnelle contre la Révolution, qu’ils aient intensifié le blocus et causé au pays des pertes d'environ 5 milliards de dollars en une seule année.

Sont également en vigueur les plus de 240 mesures promues par l'ancien président Donald Trump, qui a adopté des mesures de guerre, déclenché la traque de nos services de santé dans plusieurs pays, empêché le flux des envois d’argent aux familles cubaines et porté des coups durs au secteur du travail indépendant dans le pays, ainsi qu'aux projets de regroupement familial.

La campagne démocrate avait promis de revenir sur les mesures prises par Trump, notamment en matière de voyages, de transferts d’argent et de visas. Une grande majorité de citoyens des États-Unis sont favorables à la levée du blocus et à la normalisation des voyages, a rappelé le ministre.

Les dommages humains sont incalculables, a indiqué Rodriguez Parrilla, qui a souligné qu'aucune vie de famille cubaine n'échappe aux effets de cette politique. Dans le domaine de la santé, elle se traduit par l'impossibilité d'accéder aux technologies, traitements et médicaments des entreprises étasuniennes.

Cuba a compté sur son personnel de santé et a mobilisé son potentiel scientifique, malgré le blocus. Ainsi, a-t-il souligné, nous avons pu créer rapidement des capacités de prise en charge des personnes infectées et de leurs contacts, garantir un accès gratuit aux tests PCR et installer des laboratoires de détection du virus dans tout le pays.

Cet effort national a permis à notre pays de maintenir une faible létalité de la maladie et de développer cinq candidats vaccins ; cependant, le blocus des États-Unis entrave la mise à l'échelle industrielle des vaccins anti-COVID-19.

Le blocus prive également l'industrie nationale d'intrants pour la production alimentaire, et provoque des souffrances et de l'anxiété en raison des pénuries, ce qui est visible dans les longues files d'attente qui accablent les Cubains en pleine pandémie.

Il s'agit d'une violation massive, flagrante et systématique des droits humains du peuple cubain et constitue un acte de génocide, a dénoncé une nouvelle fois le ministre des Relations extérieures, qui a ajouté qu'il s'agit d'une guerre économique de portée extraterritoriale contre un petit pays ; et qu'elle nous a privés de revenus indispensables tels que ceux tirés du tourisme.

Les États sont victimes de l'impact extraterritorial du blocus ; il n'est ni légal ni éthique pour le gouvernement d'une puissance d'assujettir une petite nation dans le but de lui imposer un gouvernement de sa propre conception. « C’est inadmissible, inacceptable ! », a-t-il souligné.

La demande de Cuba est qu’on la laisse vivre en paix, vivre sans blocus, de cesser la traque de nos relations économiques.  Il a également exigé la fin des manipulations et la levée des obstacles.

Il a également signalé qu' « il est inacceptable de manipuler la lutte contre le terrorisme à des fins politiques »... Neuf jours avant l’arrivée au pouvoir de l'administration actuelle, le gouvernement de Donald Trump a inscrit Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme. Personne ne peut prétendre que Cuba est un État qui soutient le terrorisme, a-t-il affirmé.

« Notre position sur le terrorisme est une condamnation absolue de toutes ses pratiques et de ses manifestations », a-t-il conclu.

(Granma)

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