Aucune altérité politique ne peut légitimer l'attaque armée perpétrée à l'ambassade de Cuba aux États-Unis.
Ceux qui, aussi bien que nous, fouillent le musée archéologique du Droit International, savent que la convention de vienne sur les Relations Diplomatiques du 18 avril 1961 fait obligation aux États signataires de protéger parcimonieusement les bâtiments des ambassades.
Port-au-Prince, 02 mai 2020.- Depuis le samedi 25 avril, la brigade médicale cubaine Henry Reeve a commencé ses travaux dans le nouvel hôpital IPEC, à Port-au-Prince, après quoi cette institution médicale a été déclarée opérationnelle pour faire face à la nouvelle Covid-19 dans la région ouest du pays.
Dans les premières heures d'aujourd'hui, jeudi 30 avril 2020, un inconnu a tiré avec une arme à feu sur le bâtiment de l'ambassade de Cuba aux États-Unis. Il n'y a eu aucun dommage au personnel de la mission, qui est en sécurité et protégé, mais il y a eu des dommages matériels au bâtiment résultant de l'impact de la fusillade.
La politique agressive des États-Unis à l'égard de Cuba se poursuit sur sa forme la plus hostile en ces temps de lutte contre la pandémie mondiale de coronavirus, malgré la demande de diverses organisations internationales de mettre fin aux sanctions qui entravent cette bataille pour la santé humaine.
Le départ vers la République du Cap-Vert de la 22e brigade de professionnels de la santé engagés dans la lutte pour enrayer la propagation de la COVID-19 dans le monde, s’inscrit dans « un geste de solidarité qui a reçu la reconnaissance de la communauté internationale », comme l’a confirmé le président Miguel Diaz-Canel.