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Intervention du Ministre des Affaires étrangères de la République de Cuba, Bruno Rodríguez Parrilla, au III Forum CELAC-Chine

Messieurs les ministres et chefs de délégation,

Le monde continu de souffrir les effets de la pandémie. Il faut accélérer d’urgence la récupération pour surmonter les nombreuses crises qu’elle a engendrées.

Bien que l’administration étasunienne ait durci son blocus économique, commercial et financier, Cuba progresse vers la nouvelle normalité. Notre pays a contrôlé la pandémie, mis au point ses propres vaccins qui sont efficaces et contribué dans la mesure de ses possibilités aux efforts régionaux et mondiaux.

Il est temps d'unir les efforts et les actions dans la lutte urgente pour un monde meilleur

Votre Excellence Dmitri Medvedev, président du parti Russie unie et vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie ;

Vos Excellences, Chefs de Délégations des Partis participant à cette Conférence Internationale :

Tout d'abord, je dois dire que nous sommes honorés d'assister, bien que ce que soit en mode virtuel, à la commémoration du 20e anniversaire de la fondation du parti Russie Unie, à la direction et aux militants duquel j'adresse les plus chaleureuses félicitations au nom du Parti communiste de Cuba.

Nos relations, fondées sur des liens historiques, le respect et la confiance mutuels, se sont resserrés ces dernières années grâce à l'échange fluide de délégations et à la contribution dans différents domaines, et l'accord de coopération entre le Parti communiste de Cuba et le Parti Russie unie, adopté en 2017, a joué un rôle clé dans ce rapprochement.

Intervention de Bruno Rodríguez Parrilla, ministre des Relations Extérieures de la République de Cuba, à la quarante-cinquième Réunion Ministérielle du Groupe des 77 et Chine

Monsieur le Président,

Je tiens à féliciter la République de Guinée de son action à la présidence du Groupe de 77 et la Chine, et je souhaite tous les succès à la République islamique du Pakistan qui lui succédera.

Le monde continue d’être bouleversé par la pandémie du Covid-19, dont les retombées ont aggravé les inégalités et les phénomènes d’exclusion.

Les pays en développement ont vu s’alourdir leur dette extérieure déjà insoutenable, se contracter encore plus leur activité économique et se fragiliser leurs systèmes de santé et de protection sociale du fait des modèles de production et de consommation irrationnels et inviables du capitalisme et de décennies de politiques néolibérales. Ils se retrouvent dans de pires conditions pour faire face aux problèmes que posent les changements climatiques.

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