Déclaration du Ministère Cubain des Relations Extérieures sur la nécessité d'une coopération face à la pandémie COVID-19.
Les dirigeants africains, dont les présidents de l'Union africaine et du Rwanda, ont défendu le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, après avoir été pris pour cible par le président Donald Trump et a menacé de retirer la contribution de son pays au budget de l'OMS. Ce jeudi, la Banque mondiale a publié une enquête pessimiste prévoyant que, pour la première fois en 25 ans, l'Afrique subsaharienne entrera en récession en 2020 en raison de l'impact économique de l'épidémie de Covid-19.
À l'heure actuelle, compte tenu de la situation épidémiologique du pays et de la confrontation avec Covid19, le Ministère Cubain des Affaires Ëtrangères met à la disposition de la population cubaine les canaux de communication suivants:
Attention à la population du MINREX:
Du Lundi au Vendredi, à partir de 9h00 à 16h30.
Téléphone: 7 8364434
Courriel: atpoblacion@minrex.gob.cu
Calle H e / Calzada y calle 5ta, Vedado, Plaza de la Revolución
Mes chers compatriotes,
Respectés hôtes du Mali,
Ce sera la troisième fois ce 10 avril 2020 que je m’adresse solennellement à vous au sujet du COVID-19. Les fois précédentes, en particulier le 17 mars dernier, quand nous tenions un Conseil National de Défense Extraordinaire avec pour seul ordre du jour, la terrible pandémie, notre pays n’enregistrait encore aucun cas. Il cherchait alors à anticiper, à prendre les devants, à prévenir le mal, car la prévention est la réponse la plus indiquée pour un pays comme le nôtre, aux moyens modestes et aux défis multiples.
Bruno Rodríguez Parrilla, ministre cubain des Relations Extérieures, a ratifié aujourd'hui le plein soutien de l'île à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et à son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, ainsi que le travail de l'Organisation contre la lutte contre la COVID-19.
Dans son profil sur le réseau social Twitter, le chancelier de la plus grande des Antilles a souligné qu'il était temps d'unir ses forces et de laisser la honte égoïste et la politisation.