Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a tenu aujourd’hui une rencontre avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, dans le cadre de la COP 28 qui siège dans cette capitale.
Le dirigeant cubain a réaffirmé l’engagement de son pays à progresser sur les questions prioritaires pour les pays en développement qui, bien qu’ils soient ceux qui contribuent le moins au changement climatique, souffrent de façon exponentielle ses effets.
La route de Cuba vers les Objectifs de développement durable (ODD) est aujourd’hui confrontée à un contexte particulier et complexe marqué par des pressions extérieures, selon le coordonnateur résident des Nations Unies dans la nation caribéenne, Francisco Pichón.
Le blocus des États-Unis et l’inscription de l’île sur la liste des pays supposés parrainer le terrorisme constituent le principal défi de Cuba pour financer l’Agenda 2030, a-t-il déclaré à Prensa Latina.
Le blocus reste une politique insensée, périmée, illégale et moralement injustifiable qui n’a pas atteint ni n’atteindra jamais son objectif : que le peuple cubain renonce à sa décision patriotique de préserver sa souveraineté et son indépendance.
L’application continue de la Loi Helms-Burton par l’administration étasunienne constitue une preuve indiscutable de son escalade agressive contre Cuba, le but de cette loi étant de porter préjudice à l’économie cubaine et, par voie de conséquence, de liquider la Révolution cubaine.