Paris, novembre 2024. La décision arbitraire du parlement israélien de suspendre les activités de l'Agence de secours des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a fait l'objet d'une vive dénonciation dans le cadre de la session extraordinaire du Conseil exécutif de l'UNESCO, formellement demandée par Cuba avec 11 autres pays, sous le thème : « Appui à la continuité des activités éducatives de l'UNRWA dans le territoire palestinien occupé ».
Dans son discours à la réunion, l'ambassadrice de Cuba María del Carmen Herrera Caseiro a fermement condamné l'approbation par le corps législatif israélien de lois qui interdisent l'action de l'UNRWA, qu'elle a qualifiée de violation de la Charte des Nations Unies et des obligations d'Israël en vertu de Droit international.
«Le gouvernement israélien, non satisfait du génocide sans précédent perpétré contre le peuple palestinien, qui a coûté des milliers de vies innocentes, continue de s'engager dans la spirale des atrocités, en tentant de restreindre l'aide humanitaire nécessaire dans les territoires occupés et d'aggraver les souffrances de la population palestinienne», a déclaré la diplomate cubaine dans son discours.
Dans ce contexte, la représentante de l'Île a salué le travail de l'UNRWA depuis plus de 75 ans, en soulignant notamment son programme d'éducation, grâce auquel des centaines de milliers de garçons, filles et jeunes palestiniens ont bénéficié d'une éducation technique de base gratuite et la préparation professionnelle pour l'avenir.
En réaffirmant le caractère essentiel de l'UNRWA pour répondre aux besoins urgents des réfugiés palestiniens, la fonctionaire a exhortés à défendre la continuité de leur travail. «Le soutien à l'UNRWA n'est pas seulement une obligation humanitaire, c'est aussi un impératif moral et politique pour défendre la dignité, les droits et l'avenir des réfugiés palestiniens», a-t-elle déclaré.
Plus de 70 délégations ont participé au débat, à la suite duquel une décision a été approuvée, co-parrainée par environ 80 pays, exigeant la permanence de l'organisation dans les territoires occupés.