(Dakar, 16 janvier 2025) Le Chef de l'Etat, S.E. Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi, également en tant que président du Conseil Supérieur de la Magistrature, la rentrée des Cours et Tribunaux, première session depuis son arrivée à la présidence en mars 2024 ; et à laquelle a pris part une représentation du Corps diplomatique accrédité ici dont l'ambassadeur de Cuba, Mme Maydolis B. Sosa Hilton.
De gauche à droite, Mme l'ambassadeur Maydolis B. Sosa Hilton ; le représentant du coordinateur résident du Secrétaire général des Nations unies et l'ambassadeur du Rwanda.
Réunis sous le thème « Droit de grève et préservation de l’ordre public », les acteurs judiciaires présents ont débattu d'une demande de Diomaye Faye lui-même de concilier les libertés individuelles avec l'intérêt général, car le bon fonctionnement des communautés dépend de cet équilibre, notamment leurs services publics tels que la santé et l'éducation ; et le respect franc des droits consacrés tant par le Code du travail du pays que par la Constitution et les Conventions de l'Organisation internationale du travail.
« Le respect de l’ordre public, qui repose sur la sécurité, la tranquillité et les libertés, est un bien commun qui dépasse les seules prérogatives de l’État. Il exige l’engagement de tous les acteurs sociaux », a-t-il déclaré, cité par l'Agence de Presse Sénégalaise, APS.
Dans le même ordre d'idées, le premier président de la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, a évoqué la nécessité pour l'institution judiciaire d'inscrire son action dans les valeurs sociales du pays, afin de permettre au peuple sénégalais, au nom duquel le magistrat rend ses décisions, de mieux se reconnaître dans son juge. (EmbaCuba Sénégal)