Paris, 30 avril 2025. En sa qualité de vice-présidente du Conseil du Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) pour la région d’Amérique latine et des Caraïbes, Cuba a participé à sa 64e session, tenue les 29 et 30 avril au siège de l’UNESCO, à Paris, France.
La réunion avait pour objectif principal d’examiner la mise en œuvre du Programme, actuellement dans sa neuvième phase jusqu’en 2029, de traiter les défis actuels et d’orienter les futures initiatives stratégiques. Une fois encore, Cuba a réaffirmé son engagement envers les enjeux liés à l’eau ainsi qu’à la réalisation des cibles et indicateurs de l’Objectif de développement durable 6 (Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et une gestion durable des ressources en eau) de l’Agenda 2030.
Comme l’a souligné Carlos Alberto Luaces Socarrás, chef du Secrétariat du Conseil national des bassins hydrographiques de Cuba et président du Comité national du PHI, la région latino-américaine a œuvré à la création de partenariats stratégiques, non seulement entre les comités nationaux, mais également avec l’Organisation météorologique mondiale et la Conférence des directeurs ibéro-américains de l’eau (CODIA), permettant une approche plus intégrée du phénomène.
La région analyse également les asymétries entre les pays et élabore une feuille de route en fonction de ses capacités. Le représentant cubain a aussi salué le travail de l’UNESCO à Montevideo dans ce domaine.
L’année 2025 est particulièrement significative pour le PHI, marquant le 50e anniversaire de sa création, ainsi que le 60e anniversaire des “sciences de l’eau” à l’UNESCO. Un événement commémoratif est en préparation pour le 11 juin prochain, qui devrait rassembler plus de mille participants, dont des ministres, des scientifiques, des éducateurs et des jeunes.
Le Programme hydrologique intergouvernemental (PHI) de l’UNESCO, fondé en 1975 après la Décennie hydrologique internationale (1965-1974), est le seul programme de coopération intergouvernementale du système des Nations Unies consacré à la recherche, à la gestion de l’eau, à l’éducation et au renforcement des capacités connexes.