Déclaration de l'Ambassadeur Juan Antonio Quintanilla Román sur les développements concernant la pleine application par le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela du plan d'action convenu

Déclaration de l'Ambassadeur Juan Antonio Quintanilla Román sur les développements concernant la pleine application par le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela du plan d'action convenu pour donner effet aux recommandations de la Commission d'enquête concernant les conventions nos 26, 87 et 144.

349e session du Conseil d'administration du BIT (GB.349/INS/11).

Merci, Monsieur le Président :

Nous remercions le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela pour les informations fournies et la mise à jour des résultats concrets obtenus.

La volonté du gouvernement vénézuélien de continuer à remplir ses obligations et ses engagements dans le cadre de l'OIT et de renforcer le dialogue social au niveau national est un aspect qu'il convient de souligner.

Monsieur le Président,

Depuis novembre, les actions mises en œuvre par le gouvernement ont été diverses et très concrètes. Le Venezuela a continué à progresser dans l'amélioration du respect des conventions ratifiées de l'OIT, sur la base des recommandations et des suggestions constructives émises par les différents organes de l'OIT. En outre, l'assistance technique fournie pour la mise en œuvre du plan d'action et la formation aux normes internationales du travail et au dialogue social ont contribué à faire progresser les objectifs proposés.

Le gouvernement a maintenu son engagement en faveur du dialogue social et continue de prendre des mesures pour l'approfondir et le renforcer. La communication permanente entre les parties a également été renforcée.

La création du groupe consultatif tripartite sur le salaire minimum en est un exemple.

Monsieur le Président,

Comme en d'autres occasions, le gouvernement du Venezuela a ratifié sa volonté de poursuivre la recherche d'un consensus au niveau national, renforcé par le soutien technique de l'OIT, ce qui nous permettra de consolider les résultats présentés aujourd'hui et de continuer à progresser dans le cadre du dialogue social.

Par conséquent, nous considérons que le gouvernement vénézuélien doit disposer de l'espace et du temps nécessaires pour continuer à mettre en œuvre les mesures pertinentes avec sa législation nationale et les variables et indicateurs économiques et socioprofessionnels, marqués par les mesures coercitives unilatérales dont le pays est injustement victime. Le Conseil d'administration devrait se prononcer en faveur de la levée de ces mesures, qui ont un impact négatif sur la vie des travailleurs vénézuéliens.

Monsieur le Président,

Nous réaffirmons que cette affaire n'aurait jamais dû être portée devant ces instances, car elle est clairement de nature politique. Nous réitérons le rejet par Cuba de la manipulation des organisations multilatérales pour intervenir dans les affaires intérieures des États.

Nous devons tous comprendre qu'on ne peut pas demander aux pays d'adopter des mesures qui vont à l'encontre de leur cadre normatif national, et encore moins des mesures dont l'objectif est d'obtenir des changements dans le système politique librement déterminé par la majorité de ses habitants.

Monsieur le Président,

La décision prise par ce Conseil doit être le fruit d'un dialogue large et inclusif, et sur la base d'un consensus. Comme nous le savons tous, et il y a plusieurs exemples, les formules d'ingérence et les approches punitives n'ont pas donné et ne donneront jamais de résultats positifs.

Cuba croit au dialogue et aux solutions négociées. Je vous remercie de votre attention.

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