Le président du Conseil d'État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, est arrivé à New York vers midi ce dimanche pour participer à la 73e Période de sessions de l'Assemblée générale des Nations Unies. Il prendra la parole aujourd’hui au Sommet de la Paix « Nelson Mandela »
NEW YORK.- Vers 14 heures, le président du Conseil d'État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, est arrivé au siège de la Mission cubaine auprès des Nations Unies, située sur l'avenue très animée Lexington.
« Quand on arrive ici à New York pour participer à cette session de l'Assemblée des Nations Unies, la première chose à dire, c’est que beaucoup de pensées vous traversent l’esprit », a-t-il déclaré.
Il a ensuite parlé - avec en arrière-plan la photo d'un Fidel méditatif à la tribune des Nations Unies en 1979 - des souvenirs de batailles conservés depuis son enfance à Cuba ; et de la façon dont, plus tard – aujourd’hui adulte – « nous avions (ces souvenirs) de la présence de Fidel aux Nations Unies, et puis de Raul. Je pense donc qu'il y a là aussi un mélange d'émotions. »
Il a signalé que « nous sommes porteurs de la voix de Cuba, qui vient tout d'abord dénoncer la politique aberrante du blocus, une politique qui a déjà échoué, et qui continuera à échouer. C'est le blocus le plus long de l'histoire de l'humanité, qui a condamné les générations nées avant et après la Révolution », a-t-il souligné.
« Nous ratifierons avec force cette dénonciation à un moment où les relations avec le gouvernement nord-américain connaissent un recul, où il y a une administration qui a repris le discours de la guerre froide, qui a revitalisé la doctrine Monroe, et qui est donc une administration avec laquelle il est difficile de progresser dans une relation entre égaux, d’entretenir une relation civilisée malgré les différences idéologiques. Nous sommes porteurs du message de Cuba : la paix, la solidarité, les désirs et les aspirations à construire un monde meilleur », a-t-il indiqué.
Dans ses paroles, marquées par l'émotion, Diaz-Canel a souligné la volonté qui anime les Cubains « à contribuer en tant que petit pays, par notre modeste effort, à la construction d'un monde meilleur qui, nous en sommes certains, est possible ».
Le programme du président :
Lundi 24 :
Il interviendra lors de la séance de la matinée du Sommet de la paix « Nelson Mandela ».
Mercredi 26 :
Il prononcera un discours à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires.
Il interviendra lors du débat général de la 73e période de sessions de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Il rencontrera Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU, et s'entretiendra avec Bill de Blasio, maire de New York.
On s'attend à ce qu'il soit reçu dans la mythique église Riverside, à Harlem, où Fidel et Mandela furent également accueillis.
Autres activités :
Il aura conversations bilatérales avec des présidents et des Premiers ministres de différentes parties du monde.
Il prendra part à des rencontres de solidarité organisées par des amis de Cuba et des Cubains installés aux États-Unis.