Cuba a remercié aujourd’hui au Gouvernement et au peuple algérien leur soutien historique dans la lutte mené par cette nation caribéenne contre le blocus économique, commerciale et financier des États-Unis.
Selon l’affirmation du ministre de Commerce extérieur et de l’Investissement étranger Rodrigo Malmierca, le blocus, avec plus de 56 ans en vigueur, tends a se renfoncer sous la nouvelle administration nord-américaine (du Président Donald Trump) et constitue ici le principal obstacle pour le développement économique et social.
Le titulaire a abordé le sujet lors de la clôture de la XXI Session de la Commission intergouvernementale de Coopération économique, commerciale, scientifique, technique et culturelle Cuba-Algérie, après quelques journées d’analyse au niveau des experts.
Malgré les limitations financières, le Gouvernement de l’Île continuera en 2018 à donner priorité à l’accomplissement des engagements de paiement de la dette extérieure, à fin de atteindre « la progressive récupération de la crédibilité internationale de notre économie », a assuré le fonctionnaire.
En termes de politique extérieure, affirma-t-il, le pays restera fidèle aux principes originaux de sa révolution, ceux que « nous ont défendu lors des conjointures les plus difficiles et sous les menaces plus sévères ».
Selon le ministre, les liens avec l’Algérie dénotent les relations historiques de fraternité et solidarité, lesquelles servent de base à encourager l’échange économique et commerciale, dont les projections s’avèrent ascendantes.
Parmi les accords bilatéraux, il a remarqué une convention pour l’approvisionnement de combustible à l’Île et celui souscrit ce mardi à fin d’étendre les services médicaux cubains dans le territoire de cette nation africaine.
Pour Mokhtar Hazbellaoui, ministre de la Santé, la Population et la Reforme hospitalière d’Algérie, la XXI Session de la Commission intergouvernementale a été une occasion pour donner un nouvel élan à une coopération avec des résultats positifs et devra progresser sur le domaine des affaires.
Selon son appréciation, il y a d’espace pour avancer tant sur le domaine de l’échange économique et commercial que dans la coopération scientifique et technique en bénéfice mutuel.
De l’avis des deux parties, cette rencontre à La Havane a fixé « des nouveaux horizons de travail conjoint » sur des domaines si divers, y compris la Santé, la biotechnologie, les ressources hydrauliques, les sports, l’agriculture, l’Éducation, le commerce et l’investissement, tous à titre de bénéfice mutuel ».