Genève. Le 21 août 2024. - La veille, la République islamique d'Iran et la République de Cuba ont organisé une manifestation parallèle dans le cadre de la quatrième session du groupe de travail sur le renforcement de la Convention sur les armes biologiques (CAB).
Intitulée « Cooperation and Developments in Life Sciences and Technologies : Benefits and Obstacles », cette réunion a mis en lumière la forte collaboration entre les deux nations dans le domaine de la biotechnologie et les défis mutuels liés à l'article X de la convention.
Cuba a présenté ses avancées remarquables en matière de biotechnologie, telles que la mise au point de trois vaccins et de deux candidats contre le COVID-19 et le médicament Heberprot-P, qui a révolutionné le traitement des ulcères du pied diabétique. Ces résultats témoignent du fort engagement de l'île en faveur de l'innovation scientifique et de la santé publique, malgré les contraintes imposées par des facteurs externes.
Au cours de la session, la délégation cubaine a souligné les obstacles auxquels le pays est confronté en raison du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement américain, en particulier dans les domaines de la biotechnologie et de la santé. Les représentants cubains ont souligné que le blocus limite l'accès de Cuba aux intrants essentiels et aux technologies de pointe et viole directement l'article X de la Convention sur les armes biologiques, qui stipule que : « Les États parties à la présente Convention s'engagent à faciliter un échange aussi large que possible d'équipements, de matières et de renseignements scientifiques et technologiques en vue de l'utilisation pacifique d'agents bactériologiques (biologiques) et de toxines, et ont le droit de participer à un tel échange ».
Mission permanente de Cuba à Genève