Monsieur le Président,
Nous souhaitons la bienvenue au Haut Commissaire et aux experts et prenons note de la présentation.
Nous regrettons que le rapport contienne des informations qui n'ont rien à voir avec la réalité cubaine et qui sont incompatibles avec les transformations législatives globales réalisées dans le pays, ainsi qu'avec les résultats de la mise en œuvre du programme national de lutte contre le racisme et la discrimination raciale.
Nous attirons l'attention sur la nécessité de vérifier les informations et leurs sources dans le cadre du processus d'établissement des rapports.
Monsieur le Président,
La révolution cubaine a démoli les bases structurelles du racisme et la discrimination raciale institutionnalisée a été éliminée.
La Constitution cubaine reconnaît que toutes les personnes sont égales devant la loi, bénéficient d'une protection égale de la part des autorités et jouissent des mêmes droits, libertés et opportunités, sans discrimination.
En 2022, un nouveau code de la famille a été adopté, qui reconnaît les différentes formes d'organisation familiale, étend les droits des personnes LGBTIQ+ et renforce l'égalité des sexes dans l'espace familial.
Nous concluons en appelant le Conseil et ses mécanismes à condamner plus fermement chaque fois que, dans certains pays, des personnes d'ascendance africaine sont tuées de manière extrajudiciaire par les forces de l'ordre ou emprisonnées et condamnées de manière disproportionnée, uniquement en raison de la couleur de leur peau.
Je vous remercie de votre attention.