Monsieur le Président,
Le rapport présenté sur la République populaire démocratique de Corée (RPDC) reflète les pratiques discriminatoires, politisées et sélectives qui ont malheureusement été imposées par une autre résolution d'ingérence du Conseil.
Le rapport passe sous silence la coopération de la RPDC. Il minimise l'acceptation par ce pays de 132 recommandations formulées lors du troisième cycle de l'Examen périodique universel.
Au lieu d'un dialogue respectueux et constructif visant à faciliter la mise en œuvre de ces recommandations, l'hostilité et l'antagonisme envers la RPDC persistent. Cette approche de confrontation a drainé d'importantes ressources financières de cet organe pendant des années, sans aucun résultat concret.
Il est temps que le Conseil mette de côté les pratiques d'ingérence, obsolètes, inefficaces, punitives et partiales à l'encontre des pays du Sud, comme dans le cas de la RPDC.
Cuba continuera de s'opposer à tout mécanisme portant atteinte aux principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, y compris le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.
Le seul moyen efficace de promouvoir les droits de l'homme dans tous les pays est le dialogue et la coopération, fondés sur l'impartialité et l'objectivité, sans sélectivité ni double standard.
Nous continuerons à dénoncer les mesures coercitives unilatérales imposées à la RPDC parce qu'elles violent les droits de l'homme de son peuple.
Merci beaucoup.