L'ambassadeur Rodolfo Benítez Verson intervient dans le cadre d'un panel sur l'alerte précoce et la prévention des génocides. 58e Conseil des droits de l'homme.

Monsieur le Président :

Cuba condamne tous les actes de génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l'humanité.

En même temps, nous rejetons la prétention de certains à utiliser la soi-disant “alerte rapide” et des concepts non agréés, tels que celui de “responsabilité de protéger”, pour masquer des actions interventionnistes contraires à la Charte des Nations Unies et au Droit international.

Si l'intention réelle est de prévenir et de faire face aux crimes graves, pourquoi alors la responsabilité de protéger n'est-elle pas invoquée face au génocide perpétré contre le peuple palestinien ?

L'alerte rapide et la responsabilité de protéger seront-elles appliquées contre les États-Unis en raison du blocus criminel et illégal contre Cuba ?

Ce blocus, condamné chaque année par l'Assemblée générale des Nations unies, est clairement qualifié d'acte de génocide au titre de l'article 2 de la Convention sur le génocide de 1948.

Soyons honnêtes. La responsabilité de protéger n'est invoquée que de manière sélective et opportuniste par des États puissants comme un outil supplémentaire pour faciliter l'ingérence dans les affaires intérieures et promouvoir des agendas de changement de régime et de subversion dans d'autres pays, qui sont toujours des pays du Sud.

Merci beaucoup.

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