Monsieur le Président,
Cuba rejette cet exercice hostile et interventionniste contre la République Bolivarienne du Venezuela, pays frère qui a été systématiquement agressé.
Le mécanisme qui lui a été imposé sans son consentement répond à un agenda politique qui utilise les droits de l'homme comme prétexte pour intervenir dans ses affaires internes.
La défense du Venezuela n'est pas un problème qui concerne seulement les Vénézuéliens. Elle concerne tous ceux qui défendent la Charte des Nations Unies et la cause des droits de l'homme.
Monsieur le Président,
Le Conseil ne peut être un instrument de coercition et de chantage à l'encontre des pays du Sud. Il ne peut pas avaliser les agressions contre le cadre institutionnel et la souveraineté du Venezuela, car cela porterait un préjudice irréparable à la défense des droits de l'homme.
Cet organe doit exiger la cessation immédiate des mesures coercitives unilatérales à l'encontre du peuple vénézuélien, que l'on cherche à soumettre par les moyens les plus cruels.
Nous rejetons l'invocation sans précédent par le gouvernement des États-Unis de la loi des Ennemis Étrangers de 1798, sous des prétextes fallacieux, pour intensifier sa politique d'hostilité à l'égard du gouvernement et du peuple de la République bolivarienne du Venezuela.
Nous avons l'obligation d'encourager un dialogue respectueux et une véritable coopération avec le Venezuela, conformément aux principes d'impartialité, de non-politisation et de non-ingérence.
Les appels à ignorer les résultats électoraux au Venezuela sont irresponsables et irrespectueux de la volonté populaire. Les Vénézuéliens ont le droit de défendre leur révolution et c'est à eux seuls de définir leur avenir, à personne d'autre.
Cuba réaffirme son soutien ferme et sa solidarité avec le gouvernement légitime présidé par le camarade Nicolás Maduro Moros, ainsi qu'avec l'union civico-militaire du peuple bolivarien et chaviste.
Merci beaucoup.