Réponse de la délégation cubaine aux États-Unis - Débat général sur le point 4 de l'ordre du jour, intitulé « Situations relatives aux droits de l'homme qui requièrent l'attention du Conseil »

Monsieur le Président,

Nous utilisons notre droit de réponse pour réagir aux déclarations d'ingérence faites par la délégation des États-Unis au cours du débat général sur ce point de l'ordre du jour. Cette délégation, une fois de plus et sans arguments crédibles, prône l'ingérence dans les affaires intérieures de Cuba.

Nous rejetons fermement l'implication directe de ce pays dans des actions contre l'ordre public, la tranquillité publique et la Constitution de Cuba. Mais ce comportement irresponsable n'est pas nouveau ; il fait partie d'une politique ratée visant à renverser le système économique, politique et social librement choisi par la majorité des Cubains.

Monsieur le Président,

La politique de deux poids deux mesures des États-Unis et leur complicité dans le génocide commis contre la Palestine sont honteuses. Au lieu de se mêler d'affaires intérieures qui ne les concernent pas, ils devraient rendre compte au monde de la mort de plus de 40 000 Palestiniens au cours de l'année écoulée et de la livraison de plus de 50 000 tonnes d'aide militaire à Israël pour la commission de crimes internationaux.

Pour le gouvernement américain, l'enrichissement de ses coffres par le biais du commerce des armes l'emporte sur l'instinct humain de sauver la vie d'enfants innocents victimes de violations systématiques de leurs droits dans de multiples zones de conflit. Mais cela n'est pas surprenant lorsqu'il s'agit du seul pays qui n'a pas ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant, entrée en vigueur il y a plus de 20 ans.

Il n'est pas non plus surprenant qu'à l'intérieur de ses propres frontières, la violence, les fusillades dans les écoles, l'insécurité dans les rues et les craintes des mères que leurs enfants soient tués par une balle perdue soient en augmentation.

Il est beaucoup moins surprenant que des enquêtes récentes aient mis au jour des cas inquiétants d'abus sexuels et de travail des enfants dans les projets de l'USAID dans les pays africains, une institution habituée à mentir pour atteindre des objectifs subversifs.

Monsieur le Président,

Le gouvernement américain n'a pas et n'aura pas de légitimité morale pour remettre en question d'autres États. La session entière du Conseil ne suffirait pas à énumérer la liste des défis nationaux en matière de droits de l'homme sur lesquels il conviendrait de se concentrer.

Je vous remercie de votre attention.

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