Monsieur le Président,
Cuba défend le principe selon lequel rien n'est plus important qu'un enfant.
La Constitution cubaine consacre le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant. Le Code des familles comprend un très vaste catalogue des droits de l'enfance et l'adolescence.
Afin de renforcer la protection intégrale des droits des mineurs, des consultations ont été menées avec plus de 20 000 enfants et adolescents dans tout le pays sur le projet de nouveau Code de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse. Ce processus a également pris en compte les recommandations du Haut Commissariat aux droits de l'homme, du Comité des droits de l'enfant et de l'UNICEF.
À Cuba, la protection des enfants contre la traite des êtres humains est garantie. Notre pays applique une politique de tolérance zéro à l'égard de ce grave fléau.
Tous les enfants cubains souffrent des conséquences du blocus économique imposé par les États-Unis.
Les répercussions sur la santé de nos enfants atteints de maladies chroniques ou en phase terminale sont documentées.
Il suffirait de disposer de l'argent dont Cuba est privée pendant 25 jours de blocus pour garantir, pendant un an, la disponibilité des médicaments essentiels dont tous nos malades ont besoin, y compris les enfants.
Les pertes occasionnées par seulement 15 minutes de blocus sont équivalentes à l'argent nécessaire pour acheter les prothèses dont nos enfants et adolescents souffrant de déficiences auditives ont besoin.
Une demi-heure de blocus est équivalente au coût des fauteuils roulants nécessaires pour nos enfants ayant des besoins spéciaux.
Le blocus est un acte de violence et une violation flagrante des droits de l'homme des enfants cubains.
Merci beaucoup.