Cuba intervient à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l'OMS sur la Palestine.
Monsieur le Président,
Hier, 9 décembre, Journée pour la commémoration et la dignité des victimes du crime de génocide et sa prévention, le monde a été témoin d'une réapparition de ce fléau dans les territoires palestiniens.
Cuba condamne dans les termes les plus fermes le génocide qu'Israël, puissance occupante, commet aujourd'hui à Gaza.
Les bombardements israéliens contre la population civile et contre les hôpitaux et les infrastructures de santé constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et ont déjà coûté la vie à des milliers de personnes, dont des professionnels de la santé, plus d'une centaine de personnels humanitaires et, selon des rapports récents, un employé de l'OMS. . L'agression contre Gaza doit cesser et le peuple palestinien doit être autorisé à exercer son autodétermination.
Monsieur le Président,
La situation actuelle est la conséquence de 75 ans d'occupation illégale et de violation constante des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire.
L'impunité criminelle avec laquelle Israël, puissance occupante, agit ne peut s'expliquer que par sa confiance dans le fait qu'il ne sera pas tenu responsable de ses actes et qu'il bénéficie du soutien nécessaire, comme le démontrent les vetos honteux des États-Unis au Conseil. de Sécurité.
La communauté internationale ne peut permettre la perte de nouvelles vies innocentes et la destruction de l’ensemble des infrastructures de santé dans les territoires palestiniens occupés. Des mesures doivent être prises immédiatement. Le monde suivra le vote qui aura lieu ici aujourd’hui. Le principe d'humanité, les lois du droit international humanitaire et les Conventions de Genève ainsi que les principes constitutionnels de l'Organisation mondiale de la santé doivent prévaloir. Nous exhortons les membres du Conseil exécutif à agir en conséquence.
Merci beaucoup.