Monsieur le Président,
Le rapport présenté à l’appui de ce dialogue témoigne d’une volonté de maintenir une approche sélective et politisée à l’égard de l’Érythrée. Cuba s’oppose à cette approche.
Il est regrettable –d’autant plus dans le contexte financier critique que traverse actuellement l’Organisation des Nations Unies– que des dizaines de millions de dollars soient consacrés à des mécanismes d’ingérence, tels que celui imposé à l’Érythrée. Ces mécanismes ne peuvent produire aucun résultat, car ils ne bénéficient pas du consentement du pays concerné.
Nous réitérons notre appel à abandonner les pratiques punitives, obsolètes et inefficaces, à l’encontre des pays du Sud.
Cuba continuera de s’opposer à toute action contraire aux principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, et défendra toujours le respect de la souveraineté ainsi que la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.
La seule manière réellement efficace de promouvoir les droits de l’homme dans un pays est le dialogue respectueux et la coopération constructive, fondés sur l’impartialité, sans manipulation ni doubles standards.
Plutôt que des mécanismes punitifs, ce dont l’Érythrée a urgemment besoin, c’est de la levée des mesures coercitives unilatérales qui lui sont imposées, au détriment des droits de l’homme de sa population.
Merci beaucoup.